Pour avancer, Tesla renonce à 10 % de son effectif interne
La marque américaine traverse actuellement une mauvaise phase. Après avoir révélé des chiffres en baisse sur ce premier trimestre de 2024, la marque va, pour remonter la pente, licencier plus de 10 % de son effectif interne.
Après une baisse des demandes de Tesla et des problèmes de production de ses dernières, la marque du célèbre milliardaire essaye de se relancer et d’augmenter sa productivité, tout en baissant ses effectifs…
Baisser pour augmenter
Véritable marque de fabrique du patron de Tesla, le licenciement est une science qu’il maîtrise. Lors de son arrivée chez Twitter, Elon Musk avait supprimé plus de 80 % de l’effectif interne du réseau social. Bien que cette technique ait quelque peu marché, on peut émettre des réserves quant à son fonctionnement sur une marque automobile.
Pas trop d’inquiétude pour nos usines européenne, car cette annonce de licenciement ne concernerait que les usines américaines et chinoises, qui sont les deux marchés principaux de Tesla.
En décembre 2023, l’entreprise américaine comptabilisait plus de 140 000 employés. Une suppression de 10 % de ses employés représenterait donc, à peu près, 14 000 employés.
Dans son communiqué, le patron de Tesla explique que la rapide croissance de la marque ces dernières années aurait créé des doublons dans les postes occupés, ce qui, après analyse du constructeur, devrait être réglé avec ce licenciement mondial. "Cela va nous amincir, nous rendre plus innovants et mobilisés pour notre prochain cycle de croissance.", a annoncé l’entrepreneur américain dans son communiqué.
Une souffrance face à la concurrence
Pendant ce temps, de l’autre côté du globe, les marques chinoises telles que BYD ou MG se débrouillent particulièrement bien.
BYD est celle qui se démarque le plus, lorsque l’on parle de concurrent à Tesla. Ayant pris le titre de plus gros vendeur de voitures électrique au dernier trimestre de 2023, c’est à cette dernière que Tesla remettra sa couronne de plus grosse marque électrique, si elle ne réussit pas à se ressaisir entre-temps.
La marque chinoise se déporte même en Europe, où elle a récemment annoncé construire une usine en Hongrie. De quoi venir empiéter sur le terrain des différentes Citroën Ë-C3, qui sera prochainement présenté au “Chëvron”, ou autres.
MG quant à eux s’en sortent tout aussi bien. En 2023, la marque enregistrait une hausse de 161,5 % de ses ventes, par rapport à 2022, grâce notamment au lancement de sa MG4.
Le futur lancement de sa MG3 à l’été 2024 devrait permettre à la marque d’augmenter encore plus ses ventes.
La présence de ces marques sur le marché chinois et américain est déjà très présente, mais leurs influences s’étoffent aussi jusqu’en Europe. BYD et MG avaient notamment participé au Mondial de l’Auto de Paris en 2022, on attend encore leur participation pour cette nouvelle édition de 2024, bien qu’elles n’aient pas été communiquées.