Stellantis rappelle près de 3 000 voitures électriques
Décidément, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Après les rappels pour le défaut d’airbag, les nombreux rappels ou retours en atelier suites aux défauts sur les moteurs PureTech ou Diesel du groupe, ou encore les déboires avec la nouvelle ë-C3 de Citroën, voici que Stellantis demande à certains de ses clients de ramener leur véhicule en concession pour un problème de refus de démarrage.
Le motif officiel du rappel est le suivant selon le site du gouvernement qui liste les rappels : “Le logiciel censé empêcher le moteur de s'arrêter soudainement et de transmettre des données au service client ne fonctionne pas correctement. Cela peut entraîner l’indisponibilité du mode ‘Ready’ après le démarrage du véhicule, une perte de puissance d’accélération et une coupure soudaine du moteur pendant la conduite. Cela augmente le risque d'accidents et de blessures.”
Des voitures électriques qui refusent de démarrer, un classique
Un problème qui n’est pas sans rappeler Renault, qui a dû faire revenir plus de 15 000 R5 E-Tech il y a quelques semaines, qui, elles aussi, pouvaient refuser de démarrer. Sauf que chez Stellantis, ce souci, qui touche également les modèles électriques du groupe, peut aussi se présenter en roulant, avec une perte de puissance, voire une coupure nette du moteur, ce qui peut représenter un problème de sécurité, d’où ce rappel officiel contrairement à Renault qui s’était contenté d’une simple OTS (Opération Technique Spécialisée)..
Une fois encore, c’est un système de sécurité qui détecte un potentiel problème, et bloque donc le véhicule. La mesure corrective consiste donc à modifier le logiciel pour éviter toute alerte anormale.
Environ 3 000 véhicules concernés, dont 1 800 chez Opel
Bien que plus dangereux, ce rappel est malgré tout moins important en termes de volume que chez Renault puisqu’il ne concerne qu’environ 3 000 voitures, produites entre mai 2022 et avril 2023.
Opel est la marque la plus impactée avec les Combo-e, Corsa-e et Mokka qui sont concernés, soit près de 1 800 unités au total. Pour Citroën, ce rappel concerne seulement 500 unités de l’utilitaire ë-Berlingo, ë-C4 et ë-C4 X. Enfin, chez Peugeot, ce sont, sans réelle surprise, les alter-ego des modèles Opel, à savoir les e-208, e-2008 et e-Rifter soit moins de 500 unités. Enfin, n’oublions pas non plus les 140 unités de la DS3.
En revanche, les autres marques du groupe, comme Fiat par exemple, ne sont pas touchées.
Les clients concernés seront prévenus par courrier recommandé comme la loi le prévoit dans ce cas de figure. Il est aussi possible de vérifier en ligne, sur les sites des constructeurs concernés, si votre véhicule fait l’objet d’un rappel. Pour cela, il suffit de se munir du code VIN présent sur la carte grise du véhicule.
Si le véhicule fait partir de la liste, et même si la garantie est dépassée, l’intervention de 40 minutes est totalement prise en charge par le constructeur.