BMW et Toyota s'associent pour développer l'hydrogène
C’est une alliance plutôt inédite, bien que BMW ait déjà collaboré avec des constructeurs généralistes, comme PSA notamment. Ainsi, la marque allemande premium et le constructeur nippon généraliste qui travaille depuis de nombreuses années déjà sur la pile à combustible se sont mis d’accord pour développer une alternative aux véhicules électriques.
L’accord prévoit ainsi particulièrement un premier modèle siglé du logo BMW dès 2028, dans quatre ans donc.
Développer les stations de recharge
Pour promouvoir l’hydrogène, les deux partenaires prévoient bien sûr de travailler sur les stations de recharge. Comme pour l’électrique, la recharge reste le nerf de la guerre pour que ces véhicules puissent espérer un jour se vendre.
Comparé à l’électrique, les contraintes ne sont cependant pas les mêmes. En ce sens, l’hydrogène se rapproche d’ailleurs du carburant classique. Une recharge prend en effet seulement 5 minutes, évitant ainsi de monopoliser une borne pendant des heures comme c’est le cas pour l’électrique. Autre avantage, contrairement aux bornes qui nécessitent de disposer d’une arrivée électrique de grosse puissance, les stations d’hydrogène sont ravitaillées, comme celles de carburant, par camion. On peut donc en placer partout, sans nécessiter de gros travaux de génie-civil. Cela réduit ainsi grandement l’investissement, ainsi que les problématiques.
L’hydrogène, un carburant rarement vert…
Reste que produire de l’hydrogène nécessite… beaucoup d’énergie. Et à moins qu’il ne soit produite par de l’énergie renouvelable, il est, dans les faits, très peu écologique…
Du chemin reste donc à parcourir avant d’arriver à une solution réellement propre pour qu’il soit produit par de l’énergie verte.
Enfin, le problème du prix se pose également… Outre le prix des véhicules (la Mirai de Toyota s’affiche à 73 000 €), le prix de la recharge est, lui aussi, plus que couteux avec un prix qui s’élève à près de 30 € / 100 km.